Le président dominicain, Luis Abinader, a remis, ce lundi 28 avril 2025, à la Direction générale de la migration (DGM), un total de 50 camions et 8 autobus, dans le but de renforcer la politique d’expulsion des immigrants en situation irrégulière sur le territoire national.
Dans le cadre d’un contrôle renforcé contre les personnes sans papiers en République dominicaine, ces nouveaux véhicules ont été remis lors d’une cérémonie organisée au sein du ministère de la Défense, en présence de hauts dignitaires, notamment des responsables militaires.
Plus d’une centaine de véhicules viennent désormais s’ajouter à la flotte de la DGM afin de mener des opérations à travers tout le pays pour expulser les ressortissants en situation irrégulière. La politique anti-immigration se poursuit sous le gouvernement de Luis Abinader, réélu pour un second mandat.
« Cette nouvelle flottille renforce notre capacité et notre efficacité opérationnelle. Chaque camion peut transporter jusqu’à 38 personnes, tandis que les autobus peuvent accueillir 51 passagers », a déclaré le directeur de la DGM, le vice-amiral Luis Lee Ballester. Il a précisé que ces opérations seront menées dans le respect de la loi et des droits humains des migrants en situation irrégulière.
Plusieurs de nos compatriotes haïtiens sont persécutés et exposés à de graves dangers à la suite de cette décision prise par le président Abinader, qui poursuit, durant son second mandat, une politique sévère contre les personnes en situation irrégulière en République dominicaine. Cette situation a entraîné une vague de déportations massives vers Haïti ces derniers jours, touchant même des femmes enceintes expulsées à la sortie de l’hôpital.
Le ministre administratif de la Présidence, Andrés Bautista, a réitéré que les quinze mesures annoncées pour durcir la politique migratoire sont en cours d’exécution. Ces décisions ont déjà conduit au retour massif de migrants haïtiens.
Face à une situation humanitaire critique, de nombreux Haïtiens sont contraints de fuir vers la République dominicaine en raison de l’escalade de la violence en Haïti, souvent sans papiers. Les autorités .1 dominicaines profitent de cette crise pour appliquer des mesures qui, selon plusieurs observateurs, violent les droits humains.
La Direction générale de la migration a annoncé avoir arrété 1 122 migrants haïtiens en situation irrégulière et en avoir deporté 1 044 par les différents postes frontaliers. Parallèlement, le ministre haïtien des Affaires étrangères a invité son homologue dominicain à venir en Haïti pour discuter des conditions de ces expulsions et chercher une solution respectueuse des droits fondamentaux.
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