Alors que le Brésil et l’Argentine se préparent à s’affronter dans un choc explosif des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 ce mardi 25 mars 2025 à 20h00, heure haïtienne, les déclarations incendiaires de Raphinha, star brésilienne du FC Barcelone, ont jeté de l’huile sur le feu. Le match, déjà chargé en rivalité, promet d’être un combat autant qu’un spectacle.
Dans des propos relayés par RomarioTV, Raphinha n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’Albiceleste : « Il faut les tabasser ! Sans hésiter. Sur le terrain et en dehors s’il le faut. […] En Argentine, il faut vraiment frapper, faire mal. Ce sont des connards. »
Interrogé sur son ambition de marquer minimum un but, le Brésilien a répondu sans détour : « Oui », promettant un duel sans merci. Ces déclarations, dignes d’une déclaration de guerre, risquent d’enflammer encore plus une rencontre déjà tendue, après la victoire controversée de l’Argentine (1-0) en novembre 2023, marquée par un but d’Otamendi et un carton rouge brésilien.
Avec 7 points de retard sur l’Argentine (leader avec 28 points), le Brésil n’a plus droit à l’erreur. Malgré trois défaites en éliminatoires, l’Albiceleste domine largement la CONMEBOL, tandis que les Auriverdes tentent de se relancer après une victoire arrachée in extremis contre la Colombie (2-1), grâce à Vinícius Júnior (90’+9’) et une performance XXL de Raphinha.
Pour les experts Ann Pale Boul, Roody Thomas Sanon et Kimberley Pierre, le match sera « intense mais pas beau »*
, privilégiant un « match de bouché » où l’engagement physique primerait sur le jeu. La pression est maximale pour le Brésil, contraint de vaincre « le champion du monde et double vainqueur de la Copa América » pour rester dans la course.
L’Albiceleste, portée par son succès face à l’Uruguay (1-0, but d’Almada sur passe d’Álvarez) sans son meilleur joueur Léo Messi, compte bien confirmer son statut de favorite. Les coéquipiers de Messi, habitués aux duels chauds, ne négligeront pas ce Brésil blessé mais toujours dangereux, surtout avec un Raphinha déterminé à « tout mettre » pour les « faire foutre ».
Ce choc épique, où se mêleront passion, vengeances et enjeux sportifs, pourrait définir le futur des éliminatoires sud-américaines. Les mots ont parlé, place maintenant aux coups.
Jean Wesley Pierre
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