Donald Trump, récemment réélu pour un deuxième mandat à la Maison Blanche, a une nouvelle fois défrayé la chronique en affirmant, lors d’une interview accordée à NBC le 30 mars 2025, qu’il ne « *blaguait pas* » en envisageant de briguer un *troisième mandat présidentiel* – une perspective pourtant interdite par la Constitution américaine.
Le *22ᵉ amendement* de la Constitution américaine, ratifié en 1951, stipule clairement qu’« *aucune personne ne peut être élue plus de deux fois* » à la présidence. Pourtant, Trump, dans une logique qui rappelle les dérives autoritaires, affirme qu’« *il existe des méthodes pour faire ça* ». Interrogé sur un scénario où son vice-président, *J.D. Vance*, se présenterait avant de lui « céder sa place », il a répondu que c’était « *une* » option, tout en évoquant d’autres manœuvres possibles.
Ces déclarations ne sont pas isolées. Déjà en janvier, le milliardaire américain, Donald Trump avait laissé planer le doute sur son éventuelle candidature en 2028, déclarant ne pas savoir si la Constitution l’en empêchait. Une attitude qui révèle une *volonté inquiétante de contourner les garde-fous démocratiques*, comme le soulignent ses propos antérieurs à des élus républicains : *« Je suppose que je ne me représenterai pas, à moins que vous ne disiez : “Il est si bon que nous devons trouver un moyen.” »*
Cette provocation s’inscrit dans une *dérive despotique* de plus en plus marquée. Donald Trump, qui avait déjà déclaré à des partisans conservateurs qu’ils « *n’auraient plus besoin de voter* » s’il était réélu, multiplie les attaques contre les institutions et les principes fondamentaux de la démocratie américaine.
Parallèlement, son *régime répressif* se poursuit, notamment avec sa *lutte acharnée contre les migrants*. Depuis son retour au pouvoir, les expulsions massives, la militarisation des frontières et les discours xénophobes se sont intensifiés, confirmant sa politique *anti-immigration* et *ultra-nationaliste*.
Si certains républicains, comme un élu du Tennessee, ont tenté de proposer un amendement pour autoriser *trois mandats présidentiels*, cette initiative a peu de chances d’aboutir. Modifier la Constitution nécessite une *majorité des deux tiers au Congrès*, suivie d’une ratification par *38 États* – un scénario hautement improbable.
Cependant, le simple fait que l’actuel locataire de la maison blanche, Donald Trump évoque ouvertement un *troisième mandat* montre à quel point il *joue avec les limites du système*. Dans un contexte où il *consolide son emprise sur le Parti républicain* et *sape les contre-pouvoirs*, ces déclarations doivent être prises au sérieux.
Les propos de Trump ne sont pas seulement une provocation : ils révèlent une *volonté de pouvoir sans limites*. Alors que les États-Unis traversent une période de *polarisation extrême*, ces déclarations rappellent dangereusement les *stratégies des régimes autoritaires* visant à *pervertir les règles démocratiques* pour se maintenir au pouvoir.
La question n’est plus de savoir si le président américain, Donald Trump *peut* légalement obtenir un troisième mandat, mais si les institutions américaines *résisteront* à ses tentatives de les contourner.
Jean Wesley Pierre
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