Dans la soirée de ce mercredi 26 mars 2024, au stade Monumental de Buenos Aires, l’Argentine a infligé une leçon de football au Brésil (4-1) dans un match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Dominée de la tête aux pieds, la Seleção s’est écroulée face à une Albiceleste stratosphérique, portée par Julián Álvarez, Enzo Fernández, Alexis Mac Allister et Giuliano Simeone. Tandis que les stars brésiliennes, notamment Raphinha et Vinícius Jr., ont sombré dans l’anonymat.
Dès les premières minutes de jeu, le ton était donné : l’Argentine, déjà qualifiée pour le Mondial 2026, a broyé un Brésil méconnaissable, qui lui avait besoin d’une victoire pour mieux se positionner dans la lutte acharnée pour une place. Avec plus de 60% de possession dès la première mi-temps, les hommes de Lionel Scaloni ont mené 2-0 après seulement 13 minutes de jeu, grâce à Julián Álvarez, auteur d’un début de match étincelant et un but d’ Enzo Fernandez.
Matheus Cunha a brièvement redonné espoir aux Brésiliens en réduisant l’écart (26’), mais Alexis Mac Allister a rapidement rétabli la marque (37’), sur une passe décisive d’Enzo Fernández, maître à jouer du milieu argentin. En seconde période, le Brésil n’a jamais existé, subissant les assauts d’une équipe argentine qui aurait pu marquer sept buts sans la maladresse finale.
Promis à un grand match après ses récentes performances avec le Barça et des discours fanfaronnant, Raphinha a totalement disparu. Aucun dribble déstabilisant, aucune inspiration, juste un fantôme en maillot jaune. L’ailier, qui avait pourtant assuré vouloir « tabasser les argentins chez eux », n’a tenu aucune de ses promesses. “Gwo van, ti lapli”, comme on dit en Haïti : beaucoup de bruit pour rien.
Quant à Vinícius Jr., prétendant au Ballon d’Or l’an dernier (2023-2024), il a encore, une fois de plus, déçu en match de sélection. Invisible, inefficace, balayé par la défense argentine. Entre lui et Rodrygo, le Brésil n’a trouvé aucun éclat.
Face à cette déliquescence brésilienne, l’Argentine a brillé de mille feux :
– Julián Álvarez (Atletico Madrid) : Un but, une activité incessante, une claque adressée à ceux qui doutent encore de lui.
– Enzo Fernández (Chelsea) : Un but, une passe décisive, une domination totale au milieu.
– Giuliano Simeone (fils de Diego Simeone, joueur de l’ Atletico de Madrid) : Une entrée remarquée, prouvant que le sang bleu-blanc coule dans ses veines.
Les critiques fusent contre l’entraîneur Dorival Junior, accusé de sélectionner des joueurs « indignes du maillot brésilien ». Le journaliste haïtien Ralph Ganthier a taclé l’effectif : “Quand on voit le niveau de certains joueurs (Al-Nassr, Wolverhampton, Nottingham Forest…), on comprend pourquoi le Brésil s’effondre.”
Sur les réseaux sociaux, les supporters réclament un vrai coach, capable de redonner une identité à cette Seleção en perdition.
4-1, Un score qui pourrait même paraître clément tant l’Argentine a dominé. Le Brésil, autrefois craint, est aujourd’hui une équipe sans âme, sans idées, sans leaders. Pendant ce temps, l’Albiceleste, déjà qualifiée, envoie un message au monde entier : elle est prête à défendre son titre en 2026.
Jean Wesley Pierre
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