Un camp de réservistes de la police kényane a été violemment pris pour cible, dimanche 23 mars 2025, par des combattants islamistes dans la localité de Biyamadhow, région de Garissa, non loin de la frontière avec la Somalie. Bilan tragique : six policiers ont perdu la vie et quatre autres ont été blessés, selon un communiqué officiel des autorités kényanes.
L’attaque, revendiquée par des terroristes liés au groupe Al-Qaïda, a plongé la zone en état d’alerte maximale. Les assaillants, armés et déterminés, ont surpris les forces en poste dans ce camp stratégique, déclenchant des échanges de tirs nourris. La police kényane a confirmé que deux islamistes ont été abattus lors de l’affrontement, tandis qu’un troisième a été grièvement blessé.
La région de Garissa, régulièrement frappée par des incursions de groupes armés somaliens, reste un point chaud dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Est. Les Shebab, affiliés à Al-Qaïda, y mènent fréquemment des raids contre les forces kényanes, déployées depuis 2011 dans le cadre de l’opération Linda Nchi (“Protéger le pays”).
Les blessés ont été évacués vers un hôpital voisin, mais leur état n’a pas été détaillé. Les forces de sécurité ont lancé une traque pour neutraliser d’éventuels assaillants en fuite. Le gouvernement kényan, par la voix de son ministère de l’Intérieur, a promis une “réponse implacable” et renforcé les patrouilles le long de la frontière.
Cette attaque relance le débat sur la vulnérabilité des postes sécuritaires isolés et la persistance de la menace terroriste dans la Corne de l’Afrique.
Jean Wesley Pierre
0 commentaire