Savien, mardi 25 mars 2025 – Un nouveau drame a frappé les forces de l’ordre kényanes cet après-midi, lorsqu’un policier de la force multinationale kényane a été tué lors d’un violent affrontement avec les bandits du gang Gran Grif, à savien. Les assaillants ont non seulement incendié trois blindés de la police nationale haitienne et de la mission qui est venue en soutien pour renforcer la sécurité dans le pays, mais ont également récupéré le corps de la victime, empêchant ainsi sa récupération immédiate. Une vidéo choquante circulant sur les réseaux sociaux montre les criminels en train de profaner et d’humilier publiquement la dépouille du policier.
Cette attaque barbare, survenue en plein jour, illustre une fois de plus l’audace croissante des groupes armés opérant dans la région. Le gang Gran Grif, déjà responsable de multiples exactions, franchit un nouveau cap dans la terreur en s’en prenant symboliquement aux représentants de l’État.
Les images insoutenables du policier kényan martyrisé ont provoqué une vague d’indignation parmi la population et les forces de sécurité. Face à cette provocation inacceptable, les citoyens de savien et la grande famille haïtienne exigent une riposte militaire implacable pour mettre fin à l’impunité de ces criminels.
Les autorités kényanes et haïtiennes ne peuvent se permettre de laisser cet acte impuni. Les forces de défense et de sécurité, appuyées par l’armée, doivent intensifier leurs opérations pour traquer et neutraliser les membres du gang Gran Grif. Parallèlement, une stratégie de renseignement renforcée et une coopération avec la population s’avèrent indispensables pour démanteler les réseaux criminels.
La population, elle aussi, est en droit d’attendre des mesures concrètes : sécurisation des zones à risque, soutien accru aux familles des victimes et condamnations exemplaires pour les auteurs de ces crimes.
Alors que le deuil s’abat une nouvelle fois sur le pays, la population haïtienne appelle à l’unité et à la détermination face à cette menace. Les récentes attaques ne doivent pas seulement être perçues comme des défis sécuritaires, mais comme des atteintes directes à la souveraineté nationale.
Il est temps que les mots laissent place à l’action : le conseil présidentiel de transition et le gouvernement doivent répondre par la force et la justice pour honorer ses héros tombés et rassurer une population meurtrie.
Jean Wesley Pierre
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