Dans une note publiée par le Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé (RHJS), ce lundi 7 avril 2025, l’organisation a demandé le respect du droit à la santé, qui fait partie de la Constitution haïtienne et des conventions internationales, y compris les droits économiques, sociaux et culturels.
Selon le RHJS, les personnels de santé continuent d’agir malgré des conditions de travail difficiles en raison de la crise multidimensionnelle que traverse le pays.
Cette journée a été marquée par le Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé (RHJS) autour du thème « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ». L’organisation a également exprimé son inquiétude face à la dégradation de la situation sanitaire, exacerbée par la recrudescence de l’insécurité en Haïti.
« La majorité des hôpitaux de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et de nombreux établissements hospitaliers en province sont suspendus, notamment l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti, ainsi que d’autres pharmacies aux alentours qui ont été largement pillées par les gangs armés », a indiqué la note du RHJS.
Cette crise globale, qui affecte le secteur de la santé, perdure malgré les violences subies par les femmes et les filles dans les camps, ainsi que le manque d’accès à l’eau potable pour les réfugiés. En conséquence, ceux-ci sont exposés à de nombreuses maladies.
« Le Réseau Haïtien des Journalistes de la Santé a demandé aux autorités compétentes et aux acteurs internationaux de prendre des mesures urgentes et concrètes pour garantir la sécurité de tous, assurer l’accès aux soins de santé et protéger les médecins dans les hôpitaux », précise la note.
Il convient de noter que l’Hôpital de Mirebalais est actuellement sous l’emprise des gangs armés, suite aux attaques du 31 mars dernier. Certains patients ont été transférés dans d’autres hôpitaux, tandis que d’autres ont été renvoyés chez eux pour leur sécurité.
Lawouze Info
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