Depuis le début du mois de juin, des milliers d’Américains manifestent à travers les États-Unis pour dénoncer la politique migratoire du président Donald Trump, notamment les expulsions ciblant des ressortissants de pays autrefois protégés par le programme humanitaire « Parole Humanitarian » lancé sous Joe Biden.
Des rassemblements de grande ampleur ont eu lieu mardi 10 juin 2025 devant plusieurs tribunaux de l’immigration, notamment au Texas, à New York, Chicago, Seattle, Denver, San Francisco et Atlanta. Sur les pancartes, des slogans tels que « Non aux expulsions » ou « Libérez-les » témoignaient de l’indignation des protestataires.
La tension est montée dans plusieurs villes. À Austin, quatre policiers ont été blessés lundi 9 juin et douze manifestants arrêtés. À New York, les autorités ont procédé à 45 interpellations, tandis que des dizaines d’autres ont eu lieu à Seattle et Chicago, principalement autour de Market Street. Selon BFMTV, relayant des médias américains, le mouvement ne faiblit pas : plus de 1 800 actions sont déjà prévues pour le 14 juin, date marquant les 250 ans de l’armée de terre américaine et le 79e anniversaire du président Trump.
Face à l’escalade, la maire de Los Angeles, Karen Bass, a instauré un couvre-feu nocturne dès mardi soir, menaçant de sanctions toute infraction à cette mesure. Elle a dénoncé les « dégâts importants » causés par certains manifestants.
Le mouvement « No Kings », bien que majoritairement pacifique, a connu des débordements. Des affrontements violents ont éclaté avec les forces de l’ordre, qui ont eu recours aux gaz lacrymogènes. En réponse, Donald Trump a ordonné le déploiement de 700 soldats surnommés « Chiens de guerre », venant renforcer les 2 000 gardes déjà présents à Los Angeles pour encadrer la situation.
Lawouze Info
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