Dans un communiqué publié ce jeudi 12 juin 2025, le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS) a annoncé la suppression du programme humanitaire connu sous le nom de Humanitarian Parole, mis en place sous l’administration Biden. Les autorités fédérales invitent désormais les bénéficiaires de ce programme à organiser leur retour volontaire vers leur pays d’origine.
Ce dispositif concerne principalement les ressortissants de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela ayant été admis aux États-Unis dans le cadre de ce programme de libération conditionnelle.
Pour accompagner ce processus, le DHS précise qu’une assistance logistique sera fournie, notamment via l’application CBP One, ainsi qu’un soutien financier d’un montant de 1 000 dollars à l’arrivée dans leur pays.
Selon ce communiqué : Le Département de la Sécurité intérieure commence dès aujourd’hui à envoyer des notifications de fin de programme aux ressortissants concernés dont les Haïtiens.
En plus de devoir quitter le territoire américain, les personnes concernées perdront automatiquement leur autorisation de travail. Ainsi que les notifications seront envoyées par email aux adresses électroniques fournies au moment de leur enregistrement.
Dans ce même communiqué, Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe du DHS, a vivement critiqué l’administration Biden. Elle accuse l’ancien président d’avoir trompé le pays en ouvrant les portes à plus de 500 000 migrants, avant de tenter de rejeter sur les Républicains la responsabilité des actes criminels commis par certains d’entre eux.
Selon elle, la fin du programme marque un retour à une politique migratoire
« responsable et sécuritaire ».
Pour mémoire, la Cour suprême des États-Unis avait autorisé, depuis le 30 mai 2025, l’administration Trump à révoquer temporairement le statut légal des bénéficiaires du programme Humanitarian Parole. Cette décision ouvre la voie à l’expulsion potentielle de 532 000 migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela.
Lawouze Info
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