Par Jean Wesley Pierre
L’histoire du football s’écrit parfois avec des accents de conte de fées. Dans la soirée de ce 19 juin 2025, dans un match haletant aux allures de choc des cultures, l’Inter Miami, modeste club américain encore en pleine ascension, a réussi l’impensable : faire tomber le FC Porto, géant portugais auréolé d’histoire et d’exploits européens. Score final : 2-1. Et au cœur de ce miracle, une légende, un génie, un roi : Lionel Messi.
Tout avait pourtant mal commencé pour les Floridiens. Dès la 8e minute, Samu Omorodion transformait un penalty très controversé, donnant l’avantage aux Portugais. L’ombre d’un arbitrage discutable planait déjà sur le match, mais les coéquipiers de Messi n’ont pas tremblé.
Mieux : ils ont répondu avec panache. Dès la 47e minute, Segovia, d’une frappe limpide, égalisait et redonnait espoir à tout un stade. Mais c’est à la 54e minute que le mythe a pris le relais. Un coup franc magistralement botté par “La Pulga”, Lionel Messi, est venu transpercer le mur portugais et faire chavirer le Mercedes-Benz Stadium. Une frappe limpide, chirurgicale, signature d’un homme dont le pied gauche reste l’un des plus redoutables de l’histoire.
À 37 ans, Lionel Messi continue de faire mentir le temps, les critiques, les pronostics. Alors que d’aucuns le disaient en préretraite en MLS, il démontre match après match qu’il est encore le maître absolu du ballon rond. Face à des adversaires redoutables, dans un contexte de haute pression, il illumine chaque action, dicte le rythme, orchestre, invente, transcende.
Ce but n’est pas simplement un but victorieux. C’est une œuvre d’art, un rappel au monde que le roi n’a jamais quitté son trône.
Après la victoire sensationnelle de Botafogo contre le PSG, cette performance d’Inter Miami vient confirmer une tendance : le football américain et sud-américain monte en puissance, n’a plus peur de personne et sait répondre présent sur les plus grandes scènes.
Mais au-delà du club, du pays ou du continent, ce soir-là, c’est Messi qui a régné. Une fois de plus. Et tant qu’il foule une pelouse, le football continuera de nous émerveiller.
Le mot de la fin ?
Merci, Maestro, Merci le Goat.
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