Port-au-Prince, 20 septembre 2025 – Un nouvel épisode de tension secoue la capitale haïtienne ce samedi après-midi. Des affrontements sont en cours dans les quartiers de Turgeau et Pacot, où les forces de l’ordre font usage de gaz lacrymogène pour tenter de disperser des attroupements. Selon plusieurs témoins, l’odeur et les effets irritants du gaz se font sentir jusqu’à Bois-Verna, un secteur voisin, signe de l’intensité des opérations.
Une intervention policière d’ampleur
Des unités de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont été déployées en nombre dans ces zones stratégiques situées non loin du centre-ville. Les agents, lourdement équipés, cherchent à reprendre le contrôle des rues où des barricades enflammées auraient été érigées par des individus armés non identifiés. Des tirs sporadiques, dont l’origine reste incertaine, auraient également été entendus, accentuant la peur des résidents.
Des habitants pris de court
À Pacot et Turgeau, des riverains rapportent avoir dû se confiner à l’intérieur de leur domicile pour éviter l’exposition au gaz lacrymogène, tandis que certains passants surpris par l’intervention policière ont été vus cherchant refuge dans des maisons voisines. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des nuages de fumée blanche s’élevant au-dessus des rues.
Contexte encore flou
Pour l’heure, aucune information officielle n’a été communiquée sur l’origine exacte des affrontements. Des sources locales évoquent une possible opération ciblant des groupes armés actifs dans le secteur, mais cette hypothèse n’a pas été confirmée par les autorités.
Circulation perturbée et appel à la prudence
La circulation est fortement perturbée dans et autour des zones concernées. Des usagers signalent des difficultés pour rejoindre le centre-ville, tandis que certains axes routiers demeurent bloqués par des barricades. La PNH recommande à la population d’éviter le périmètre de Turgeau, Pacot et Bois-Verna jusqu’à nouvel ordre.
Cette nouvelle flambée de violence survient dans un contexte national déjà marqué par une insécurité persistante, où gangs armés, opérations policières et mouvements de contestation continuent de plonger la capitale dans un climat d’incertitude.
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