Par Kenol Lucart
Jeudi 30 Octobre 2025 — Depuis quelques semaines, le secrétaire général du parti Les Engagés pour le développement ( EDE ) se lance dans de vaste brousses avant la fin du mandat du conseil présidentiel de Transition ( CPT ), dirigé par Laurent Saint-Cyr, espérant changer les temps de son récit.
Dans un entrevue avouée à Marc Perelman sur France 24, l’ex ministre des affaires étrangères et premier ministre Claude Joseph se dit préoccuper de la situation sécuritaire du pays.
Me Joseph estime que le MMAS a échoué et que la force de répression des Gangs (GSF) présente une avancée très significative pour une solution durable, constante face aux embarras sécuritaires d’Haïti, que le pays subit depuis plusieurs décennies.
L’échec collectif des membres du conseil présidentiel de Transition face aux Gangs.
Il se dit être plus que ravi après la résolution 2793 par les Nations unies en faveur d’Haïti face aux groupes armés. Claude Joseph se réjouit de l’intervention internationale pour lutter contre la criminalité, des escouades, soulignant l’impuissance actuelle de la ( PNH ) police nationale haïtienne de juguler cette menace.
D’après lui, l’événement a atteint un point de non-retour. Plus de 1,4 million de personnes se déplacent à l’intérieur du pays en raison des violences armées.
Illusion d’une possibilité de mobilisation en vogue.
L’ancien collaborateur du défunt Jovenel Moïse entre dans une perspective électorale dans les mois qui viennent, en soulignant que la population haïtienne doit jouer son rôle d’arbitre contre l’instabilité qui gangrène le pays.
L’homme politique reconnaît l’incertitude persistante au sein du peuple haïtien. Quant à l’avenir du GSF — composée de 5 500 hommes militaires et civils, le double du Mission Multinationale d’appui à la Sécurité précédente – révant d’une mobilisation nationale pour déraciné les Gangs armées et les Gangs à cravate.
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