Selon un rapport publié ce jeudi 27 février 2025 par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), plus de 13 000 personnes ont été forcées de quitter leurs maisons en raison de la violence des gangs armés.
Depuis le 14 février dernier, les affrontements entre les gangs armés et la police ont causé le déplacement de plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ces incidents ont entraîné la mort de centaines de personnes, la destruction de maisons, et de nombreux citoyens ont fui leurs foyers pour sauver leur vie, se réfugiant dans des établissements scolaires, des places publiques et dans 31 sites d’hébergement.
Durant ces derniers jours, des gangs armés ont attaqué plusieurs zones de la capitale, dont Nazon, Debussy, Delmas 30, Tabarre, Kenscoff, Gressier et Léogâne. Leur objectif est d’étendre leur contrôle sur différentes localités et de semer la panique parmi la population.
Selon l’OIM, les quartiers les plus affectés par les attaques des groupes de gangs « Viv Ansanm » sont : Carrefour-Feuilles, Delmas, Métivier, Corlette (Pétion-Ville) et la zone de Tabarre. Ces violences ont entraîné le déplacement de 62 % des personnes touchées dans la capitale.
Face à cette situation précaire, quatre sites ont été créés en urgence, mais deux autres ont été contraints de fermer leurs portes, obligeant d’autres victimes à chercher refuge ailleurs.
Face à cette violence récurrente, les organisations locales et internationales appellent à une réponse urgente pour soutenir les personnes vulnérables et celles affectées par cette crise. Le problème de l’insécurité en Haïti reste un défi majeur pour les autorités haïtiennes depuis des années, et les gangs armés continuent de terroriser la population civile.
Lawouze Info
0 commentaire