Floride : Un prédateur sexuel récidiviste arrêté à Boynton Beach

Boynton Beach, Floride — La police de Boynton Beach a annoncé l’arrestation de Phillip J. Smith, 49 ans, originaire d’Orlando, samedi 30 août. L’homme, un prédateur sexuel enregistré, s’était rendu à Boynton Beach pour rencontrer un adolescent de 14 ans avec lequel il croyait avoir pris rendez-vous via une application en ligne.

Une opération d’infiltration

L’affaire a débuté le 26 août, lorsque Smith a engagé une conversation sur l’application Grindr avec des enquêteurs infiltrés du Boynton Beach Police Department (BBPD) qui se faisaient passer pour un garçon de 14 ans. Rapidement, les échanges se sont déplacés vers des messages et des appels téléphoniques, au cours desquels Smith a détaillé explicitement ses intentions sexuelles.

Le 30 août, il a réservé une chambre d’hôtel près de ce qu’il pensait être le domicile de l’adolescent. À son arrivée à Boynton Beach, aux environs de 16 heures, il a été immédiatement interpellé par la police. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits lors de son interrogatoire.

Un passé judiciaire lourd

L’enquête a révélé que Phillip J. Smith figurait déjà sur le registre des prédateurs sexuels de Floride. Au cours des vingt dernières années, il avait été condamné pour plusieurs crimes graves :

▪︎ le viol d’une fillette de 7 ans,

▪︎ plusieurs viols sur une enfant de 5 ans,

▪︎ ainsi que de multiples affaires de vol qualifié.

Smith avait purgé 21 ans de prison avant d’être libéré en 2023. Moins de deux ans après sa remise en liberté, il est de nouveau rattrapé par la justice.

Les charges retenues

Il fait face à plusieurs chefs d’accusation graves, dont :

▪︎ déplacement pour rencontrer un mineur,

▪︎ transmission de matériel nuisible à un mineur,

▪︎ utilisation illégale d’un appareil de communication bidirectionnelle,

▪︎ sollicitation d’un mineur en vue d’actes sexuels.

Smith est actuellement détenu à la prison du comté de Palm Beach en attendant sa comparution devant la justice.

Une enquête conjointe

Cette opération a été menée en collaboration entre plusieurs unités : la Human Exploitation Task Force, la Major Case Unit, la Violent Crimes Task Force, la patrouille routière, ainsi que les analystes du Real Time Crime Center.