Port-au-Prince, 9 septembre 2025 — Le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Tom Fletcher, est en visite en Haïti cette semaine. Ce déplacement intervient dans un contexte de forte aggravation des besoins humanitaires, alors que le pays est confronté à une crise sécuritaire, économique et sociale sans précédent.
Selon l’ONU, la mission de M. Fletcher vise à rencontrer les communautés affectées, les principaux intervenants sur le terrain, les partenaires humanitaires et les autorités haïtiennes afin de mieux évaluer la situation et renforcer la coordination des secours.
Dans un message publié sur la plateforme X (ancien Twitter), le haut responsable onusien a tiré la sonnette d’alarme :
« Les besoins augmentent considérablement alors que les financements sont à des niveaux historiquement bas. Nous devons essayer de protéger des vies et restaurer l’espoir. »
Une urgence humanitaire multidimensionnelle
Près de la moitié de la population haïtienne dépend aujourd’hui d’une aide humanitaire pour survivre, selon les chiffres récents des agences onusiennes. L’insécurité alimentaire, les déplacements forcés liés aux violences des gangs, l’effondrement des services de base et l’accès limité aux soins de santé aggravent la vulnérabilité de millions de personnes.
Des financements insuffisants
Malgré l’ampleur de la crise, le plan de réponse humanitaire pour Haïti reste drastiquement sous-financé. Les Nations unies déplorent que moins de 30 % des fonds nécessaires aient été mobilisés à ce jour. Cette insuffisance compromet la capacité des organisations à répondre aux urgences, qu’il s’agisse de nourriture, d’eau potable, d’abris ou de services de santé.
Un appel à la solidarité internationale
La visite de Tom Fletcher s’inscrit dans une démarche visant à mobiliser davantage l’attention et les ressources de la communauté internationale pour Haïti. Les agences humanitaires insistent sur l’urgence d’un soutien accru, rappelant que le temps presse pour éviter une aggravation de la catastrophe humanitaire.
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