Par la rédaction de Lawouze Infos
À l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, célébrée ce samedi 2 novembre 2025, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a lancé un appel solennel à la communauté internationale pour renforcer la protection des journalistes et défendre la liberté de la presse partout dans le monde.
Dans son message, le chef de l’ONU a dénoncé avec fermeté les violences, menaces et intimidations que subissent de nombreux professionnels des médias dans l’exercice de leur métier. Il a rappelé que « réduire les journalistes au silence, c’est priver toute la société de sa voix », soulignant le rôle essentiel de la presse dans la transparence, la démocratie et la reddition de comptes.
Selon les données de l’UNESCO, plus de 1 600 journalistes ont été tués au cours des vingt dernières années, souvent dans un contexte d’impunité quasi totale. Dans la majorité des cas, les auteurs de ces crimes ne sont jamais poursuivis, alimentant un climat de peur et d’autocensure.
Antonio Guterres a exhorté les États à prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité des journalistes, enquêter sérieusement sur les attaques dont ils sont victimes et assurer que la justice soit rendue. « Nous devons nous unir pour protéger celles et ceux qui disent la vérité sans crainte », a-t-il insisté.
Cette journée, proclamée par l’ONU en 2013, vise à sensibiliser les gouvernements et les citoyens à l’importance d’un journalisme libre et indépendant, pilier de toute société démocratique.
En Haïti, comme dans de nombreux autres pays, les journalistes continuent de faire face à des menaces, agressions et actes d’intimidation, souvent dans l’indifférence des autorités. Un rappel, en ce jour symbolique, de l’urgence de faire de la lutte contre l’impunité un combat mondial pour la vérité et la justice.
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