Le nouveau secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, a annoncé ce vendredi 30 mai 2025 que la crise humanitaire en Haïti figurerait parmi les priorités majeures de son mandat. Dans un discours clair et engagé, il a placé la situation du pays caribéen au cœur de ses préoccupations.
Albert Ramdin a officiellement pris ses fonctions à la tête de l’OEA, succédant à Luis Almagro. Devant le Conseil permanent de l’organisation, qui l’a élu à l’unanimité en mars dernier, le diplomate surinamais a souligné l’urgence de la situation haïtienne dans son discours inaugural.
« Nulle part sur le continent, la démocratie, l’État de droit, la sécurité, les droits de l’homme et le développement ne sont plus menacés qu’en Haïti », a-t-il déclaré.
Il a ajouté :
« Haïti sera au cœur de nos préoccupations. »
Face à la situation difficile en Haïti, le nouveau secrétaire général estime que la crise multidimensionnelle que traverse le pays doit être au centre du débat dans la région caribéenne, afin de résoudre le problème de l’insécurité qui le ronge.
Ramdin souhaite relancer le Groupe des amis d’Haïti, une plateforme destinée à mieux coordonner le soutien international, en partenariat avec la CARICOM et les Nations Unies. Il entend ainsi renforcer les efforts collectifs pour accompagner le pays dans cette période de profonde crise.
« Haïti est un cas d’urgence à résoudre. Nous n’avons pas beaucoup de temps », a-t-il souligné.
Le secrétaire général a également exprimé son inquiétude face à l’échéance du mandat du Conseil présidentiel de transition, prévue pour février prochain.
Enfin, il a déclaré que son mandat serait guidé par une volonté d’obtenir des résultats concrets. Il a promis des actions tangibles pour répondre aux besoins urgents des pays en difficulté, notamment Haïti et le Venezuela.
Lawouze Info
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