L’Hôpital Universitaire de la Paix, situé à Delmas 33, fait face à une crise énergétique sans précédent. Depuis deux semaines, l’établissement est plongé dans un black-out généralisé, conséquence du sabotage de la Centrale Hydroélectrique de Péligre par des habitants de Mirebalais exigeant plus de sécurité.
En l’absence de courant public, l’hôpital fonctionne uniquement grâce à des générateurs, ce qui génère des coûts importants. Le directeur exécutif, Dr Paul Junior Fontilus, a révélé que l’établissement dépense 600 000 gourdes tous les trois jours pour l’achat de carburant.
Selon les précisions du Dr Fontilus, la consommation moyenne s’élève à 15 à 20 gallons de carburant par heure, soit jusqu’à 480 gallons par jour. Un rythme de consommation jugé intenable à moyen terme pour une structure publique.
Le directeur avertit que l’hôpital ne pourra pas maintenir ses services 24h/24 sans un retour rapide à l’alimentation électrique. Les services les plus sensibles, notamment le bloc opératoire, sont particulièrement vulnérables.
Face à l’urgence, le Dr Fontilus a sollicité l’intervention du Ministre de la Santé, Dr Sinal Bertrand, qui a promis une livraison rapide de carburant pour éviter une rupture de services critiques.
Malgré un appui ponctuel reçu lors des premiers jours de la crise, la direction de l’hôpital cherche désormais à établir un calendrier de fonctionnement des génératrices, un exercice complexe compte tenu des besoins énergétiques permanents.
Lawouze Info
0 commentaire