María Isabel Salvador, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Haïti, a formellement démenti les informations selon lesquelles l’ONU aurait empêché l’utilisation de drones explosifs contre les terroristes en Haïti. Elle a plutôt soutenu les organisations et les autorités haïtiennes dans leur lutte contre les actes criminels dans le pays.
En outre, elle a mentionné que l’ONU n’empêche pas l’usage de drones kamikazes contre les gangs qui terrorisent la population en Haïti, tout en souhaitant que les opérations respectent les cadres légaux et les droits humains. Contrairement au gouvernement en place, qui tarde à passer à l’action et accuse la communauté internationale d’interdire l’utilisation de drones explosifs contre les assaillants, alors qu’ils continuent de semer la terreur, de pousser les familles à fuir et de tuer des milliers de personnes dans plusieurs zones, telles que Cité Soleil, Kenscoff, Croix-des-Bouquets, Delmas et autres.
Cependant, le ministère de la Justice souhaite inscrire officiellement les gangs armés comme des organisations terroristes en Haïti afin de prendre des mesures strictes et proportionnées contre eux. Cela pourrait aider l’État central à agir de manière légale et opérationnelle pour lutter contre les groupes terroristes de « Viv Ansanm », en exigeant également le soutien de la coopération internationale contre eux.
L’insécurité bat son plein. Ces derniers jours, plusieurs zones du pays sont déjà touchées par les gangs armés en présence de la police et de la Mission multinationale de Soutien et de Sécurité, sous le mandat du Kenya. La population fuit ses foyers en raison de cette insécurité galopante.
Lawouze Info

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