Après 18 jours de manifestations à Madagascar, liées à des problèmes persistants d’accès à l’électricité et à l’eau, la situation semble prendre une tournure inédite. Certaines unités militaires ont désormais rejoint les protestataires, renforçant la pression sur les autorités.
Selon des sources locales, l’armée malgache a demandé aux forces de sécurité de refuser les ordres de tirer sur la population, alors que des véhicules militaires transportant des soldats armés ont été aperçus parmi des milliers de manifestants dans le sud de la capitale.
Les manifestations ont éclaté suite à des coupures d’électricité prolongées et à un accès limité à l’eau potable, affectant particulièrement les quartiers défavorisés. Les habitants dénoncent depuis plus de deux semaines la lenteur des autorités à résoudre ces problèmes de services publics essentiels.
L’implication de l’armée dans ces manifestations marque un tournant dans la crise, et pourrait accentuer la pression politique sur le gouvernement. Les observateurs locaux soulignent que ce soutien implicite des forces armées pourrait renforcer la légitimité des revendications populaires et changer la dynamique des protestations.
Les autorités n’ont pas encore publié de déclaration officielle sur la participation de certains militaires aux manifestations. La situation reste très tendue, et les observateurs craignent une escalade si le dialogue entre le gouvernement et la population n’est pas rapidement engagé.
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