Bamako, 3 octobre 2025 — Dans une déclaration publique largement relayée ce vendredi, l’analyste et figure publique malienne Cheick Oumar Diallo a dénoncé avec force les appels à une éventuelle négociation avec les groupes armés terroristes, jugeant une telle option « douloureuse et inacceptable ».
Selon lui, ceux qui continuent de promouvoir cette idée agiraient par « malveillance », dans le but de « démoraliser le Malien » et de rappeler « le triste souvenir de la faiblesse passée du pays ».
« Normaliser l’inhumain »
M. Diallo estime qu’après les violences répétées dans le pays meurtres d’innocents, endoctrinement d’enfants, destruction d’emplois et traumatismes infligés aux familles il n’existe aucune « cause légitime » à écouter.
« Négocier, c’est risquer de normaliser l’inhumain », a-t-il affirmé, appelant plutôt à renforcer la lutte contre l’endoctrinement, le trafic d’armes et les actions de déstabilisation menées par les groupes terroristes.
Soutien aux victimes et mémoire des disparus
Dans son message, Cheick Oumar Diallo a insisté sur la nécessité de dénoncer les auteurs de violences, de soutenir les victimes et de renforcer la résilience des institutions. Il a également mis en garde contre ceux qui, selon lui, utilisent ce sujet sensible pour diviser les Maliens :
« La mémoire des victimes mérite respect et responsabilité, pas des moqueries pour satisfaire un égo déplacé », a-t-il rappelé.
Enfin, il a exprimé sa solidarité aux familles touchées par les violences et rendu hommage aux « trop nombreux disparus », concluant par un appel à la dignité, la sécurité et la solidarité au Mali et dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel (AES).
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