Ankara, 3 octobre 2025 — Le président turc Recep Tayyip Erdogan a signé un décret présidentiel ordonnant le gel des avoirs de plusieurs dizaines d’entités et personnalités iraniennes. La mesure cible notamment l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, ainsi que plusieurs banques et entreprises accusées d’être impliquées dans le programme nucléaire de Téhéran.
Cette décision intervient à la suite des récentes sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran, accusé de ne pas avoir respecté ses engagements internationaux en matière nucléaire.
Un alignement d’Ankara sur l’ONU
Conformément au décret publié au Journal officiel, les avoirs de ces entités en Turquie sont gelés « jusqu’à nouvel ordre ». Ankara s’aligne ainsi sur les sanctions internationales imposées à l’Iran, malgré ses relations économiques et politiques complexes avec Téhéran.
Les secteurs visés
Outre l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, la liste comprend plusieurs établissements financiers et compagnies soupçonnés d’avoir participé à des transactions ou fourni une assistance logistique au développement du programme nucléaire.
Contexte régional
Cette décision risque de tendre davantage les relations entre les deux voisins, déjà concurrents dans plusieurs dossiers régionaux, notamment en Syrie et en Irak. Toutefois, Ankara affirme agir dans le cadre de ses obligations internationales et insiste sur son engagement à respecter les résolutions de l’ONU.
Du côté iranien, aucune réaction officielle n’avait encore été publiée vendredi matin.
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