Dans un communiqué publié récemment, l’Office Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT) annonce l’organisation, du 12 au 16 mai, d’une semaine de sensibilisation à la sécurité routière. Cette campagne de formation est placée sous le thème : « Yon angajman chak jou – Yon desizyon pou sove lavi ». L’objectif de l’OAVCT est de mieux former les chauffeurs et autres usagers sur les précautions à adopter sur la voie publique, en respectant les bonnes pratiques de conduite.
L’institution insiste sur le strict respect des règles de circulation, notamment les consignes prioritaires : le port obligatoire du casque pour les motocyclistes, la ceinture de sécurité pour tous les passagers, le respect des feux et signaux routiers, l’interdiction d’utiliser un téléphone au volant, ainsi que l’obligation de voyager à bord de véhicules assurés et non surchargés.
Par ailleurs, le directeur général de l’OAVCT, Pierre Jean Raymond André, rappelle que la sécurité routière repose sur la responsabilité de chaque usager. Il affirme également compter sur la collaboration des syndicats de transport, des associations de chauffeurs et des collectivités locales pour relayer le message auprès des acteurs concernés.
Selon l’OAVCT, cette semaine de sensibilisation vise à instaurer une culture de responsabilité partagée entre l’État, les conducteurs et les piétons. Car, souligne l’institution, la prévention demeure un outil essentiel pour réduire les drames sur les routes.
Cependant, le problème ne réside pas uniquement dans le comportement des usagers. Il faut également souligner l’absence de feux de signalisation fonctionnels dans la majorité des carrefours, le manque d’éclairage public pour sécuriser la circulation nocturne, ainsi que la circulation de nombreux taxis dans des véhicules défectueux, sans éclairage adéquat, sur des routes en mauvais état. Certains de ces véhicules ne devraient même pas être en circulation.
Enfin, l’OAVCT prévoit que des mesures concrètes seront prises pour améliorer durablement les infrastructures routières et renforcer les contrôles. Car, sur les routes haïtiennes, chaque déplacement ne devrait pas être un pari sur la vie face à la négligence d’un autre usager.
Lawouze Info
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