Le 8 mars 2025 n’est pas une simple date dans le calendrier. C’est un rappel, un cri, une célébration et surtout un engagement renouvelé envers l’égalité des genres, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, et la promotion d’une société où les droits de chacun·e sont respectés sans distinction. Cette journée, symbole historique de la lutte pour les droits des femmes, nous invite à réfléchir, agir et surtout à ne pas relâcher nos efforts. Car si des progrès ont été accomplis, le chemin vers une véritable équité reste semé d’embûches.
En 2025, le monde a changé. Les mouvements féministes ont gagné en visibilité, les lois ont évolué, et les mentalités commencent à bouger. Pourtant, les chiffres concernant les violences faites aux femmes restent alarmants. Selon les dernières données, une femme sur trois dans le monde a encore subi des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. Les inégalités salariales persistent, avec un écart moyen de 14 % entre les hommes et les femmes à l’échelle mondiale. Les femmes restent sous-représentées dans les postes de pouvoir, que ce soit en politique, dans les conseils d’administration ou dans les médias.
Dans certains pays, les droits fondamentaux des femmes sont encore bafoués : accès limité à l’éducation, restrictions sur l’autonomie corporelle et lois discriminatoires.
Les violences basées sur le genre, y compris le harcèlement en ligne, continuent de détruire des vies. Et si les filles d’aujourd’hui ont plus d’opportunités que leurs mères, elles doivent encore se battre pour se faire une place dans un monde qui ne leur fait pas toujours de cadeau.
Mais il y a de l’espoir. Partout dans le monde, une nouvelle génération de militant·e·s, d’artistes, d’entrepreneur·e·s et de citoyen·ne·s engagé·e·s reprend le flambeau.
Ces jeunes voix, souvent amplifiées par les réseaux sociaux, bousculent les normes et réclament un changement radical. Elles ne se contentent plus de slogans : elles agissent.
Prenez l’exemple de Malika, 24 ans, fondatrice d’une start-up qui forme les femmes aux métiers de la tech en Afrique subsaharienne. Ou encore de Sofia, 19 ans, qui a lancé une plateforme en ligne pour soutenir les victimes de harcèlement scolaire en Europe. Ces initiatives, parmi des milliers d’autres, montrent que l’avenir de la lutte pour l’égalité est entre de bonnes mains.
Les hommes aussi s’engagent de plus en plus. Des collectifs comme HeForShe ou des personnalités publiques utilisent leur influence pour déconstruire les stéréotypes et promouvoir une masculinité positive. Car l’égalité n’est pas seulement l’affaire des femmes : c’est une responsabilité collective.
Si la prise de conscience est essentielle, elle ne suffit pas. Pour transformer les mentalités et les structures, il faut des actions concrètes.
Ce 8 mars 2025, nous ne devons pas nous contenter de célébrer. Nous devons agir. Chaque geste compte : soutenir une amie victime de violence, dénoncer une blague sexiste, militer pour des lois plus justes, ou simplement éduquer nos enfants dans le respect de l’autre.
L’égalité n’est pas un rêve lointain. C’est un objectif atteignable, à condition que nous y travaillions ensemble. Alors, aujourd’hui et chaque jour, engageons-nous à faire de ce monde un endroit où les femmes et les filles peuvent y vivre librement, dans l’égalité et dans la sécurité. Parce que leurs droits sont nos droits. Parce que leur combat est le nôtre.
Et parce qu’un monde égalitaire est un monde meilleur pour tout le monde.
Jean Wesley Pierre
0 commentaire