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Dans un rapport publié le 28 février dernier, une organisation de défense des droits humains a révélé qu’au moins 269 personnes ont été tuées lors de trois attaques menées à Port-au-Prince.

En effet, le Réseau National des Droits Humains (RNDDH) a précisé que ces victimes ont été recensées lors des derniers massacres perpétrés par des gangs à Warf Jérémie, Kenscoff et Chatoblon.

Durant ces trois mois, les bandits ont mené trois massacres successifs dans plusieurs localités du pays, faisant au moins 269 victimes sous l’autorité du Conseil Présidentiel de Transition.

Selon le rapport détaillé par le RNDDH, parmi les victimes, on dénombre 56 adultes, 7 enfants et 13 personnes handicapées, tués lors des assauts des gangs armés.

En outre, le massacre à Chatoblon est survenu suite à la mort d’un citoyen du nom d’Annil Jean-Philippe, tué par la Police Nationale d’Haïti. Selon le RNDDH, cet homme faisait partie du gang Kraze baryè, et il était le père de Stanley Jean-Philippe, la personne à l’origine du massacre.

Le chef du gang Kraze baryè a, quant à lui, tué au moins 20 personnes et violé une fille de 10 ans. Le RNDDH a également souligné que les bandits ont mis le feu à plusieurs maisons et véhicules.

Concernant le massacre à Warf Jérémie, l’organisation rappelle les raisons de cet acte. Selon eux, il s’agissait de la mort du fils du chef de gang Mikanor Altes, Benson Altes, qui a poussé ce gang à massacrer au moins 110 personnes, parmi lesquelles de nombreux adultes âgés de 60 à 80 ans. L’organisation dénonce également le silence de l’État suite à ce drame dans la commune de Cité Soleil.

Quant au massacre survenu à Kenscoff, le Réseau National des Droits Humains désigne le gang de Village de Dieu, dirigé par le chef de gang Izo. Il précise que ces gangs ont attaqué cette commune dans le but d’élargir leur territoire. Le RNDDH a révélé que les bandits ont tué 139 personnes dans plusieurs localités de Kenscoff. De plus, ils ont mis le feu à plusieurs maisons des habitants.

Enfin, le Réseau National des Droits Humains a exhorté le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à cesser de financer les services de renseignement, et à rediriger ces fonds pour renforcer les forces de l’ordre afin qu’elles puissent poursuivre la lutte contre les gangs armés dans le pays.

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Catégories : Atualités

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