Ce 12 mars 2025, quatre ans déjà, six vaillants policiers, dans la lutte contre l’insécurité ont laissé leur vie à Village-de-Dieu. Depuis, l’insécurité persiste sans répit. Les familles des victimes réclament toujours justice, tandis que le nombre de policiers tombés en service ne cesse d’augmenter.
Pour beaucoup, cette crise n’est autre que le résultat ou la preuve de l’incapacité de nos dirigeants, de nos leaders qui, chaque jour nous promet monts et merveilles, mais sans résultat, sans rien de concret. « Il n’y a aucun changement, la situation s’est aggravée. Nous allons de mal en pis», a déclaré un policier sous couvert d’anonymat.
Les récentes attaques perpétrées par les gangs armés à Port-au-Prince, et dans le reste du pays ont considérablement perturbé la vie quotidienne des habitants. Ces violences ont entraîné la fermeture de nombreuses écoles, laissant des milliers d’élèves sans accès à l’éducation. Les hôpitaux, déjà sous pression, fonctionnent avec un personnel réduit, compromettant la qualité des soins prodigués aux patients. Face à cette insécurité croissante, de nombreux résidents fuient leurs domiciles, abandonnant leurs biens pour chercher refuge ailleurs.
La fermeture des établissements scolaires prive les enfants de leur droit fondamental à l’éducation, menaçant leur avenir et le développement du pays.
Sasoo, une jeune étudiante, partage son désarroi : « Au quotidien, ça devient extrêmement difficile. L’insécurité bloque complètement mes projets et affecte ma santé mentale. Il y a des choses que je voulais mettre en place, des idées que j’avais, mais à chaque fois, la situation du pays me pousse à reculer ou à revoir mes plans.»
Les centres de santé, en manque de personnel et de ressources, peinent à répondre aux besoins médicaux urgents, aggravant la crise sanitaire.
L’insécurité pousse les familles à quitter leurs maisons, augmentant le nombre de déplacés internes et exerçant une pression supplémentaire sur les zones d’accueil.
Malgré les promesses du gouvernement de renforcer la sécurité, les mesures prises semblent insuffisantes face à l’ampleur de la crise.
Les chefs de l’État ne semblent pas se soucier du sort de la population, tandis que presque tout le monde se demande quand et comment se fera leur délivrance.
D’où viendra leur Moïse ?
Cette situation alarmante nécessite une réponse urgente et coordonnée pour restaurer la sécurité, assurer l’accès aux services essentiels et protéger les droits fondamentaux de la population.
Katiana Cady
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